Bilan plus que positif pour la pierre-papier
En ce début d’année 2017, l’heure est au bilan. Et en ce qui concerne les sociétés civiles de placement immobilier, les résultats sont plus que satisfaisants. Le bilan 2016 confirme effectivement la tendance des années précédentes, un intérêt croissant des particuliers pour la pierre-papier. En effet, bien qu’il s’agisse d’un placement à risque de perte de capital, les SCPI confirment leur succès auprès des Français qui, comme en 2014 et 2015, sont toujours plus nombreux à investir une partie de leur épargne. Ainsi, la collecte 2016 serait supérieure à 5,25 milliards d’euros, ce qui constitue un nouveau record. A titre de comparaison, en 2015 il était d’un peu plus de 4,2 milliards, pour atteindre 3,5 milliards en 2014 et un peu plus d’un milliard en 2006. Quant au taux de distribution, il s’effrite une nouvelle fois en perdant 0,25% par rapport à 2015. Toutefois, même si la performance des SCPI se tasse, elle n’en reste moins des plus intéressantes avec 4,63% pour l’année 2016.
Vers une surchauffe du marché ?
L’engouement massif des petits investisseurs pour les SCPI est évidemment une bonne nouvelle pour l’économie française puisqu’elle permet de maintenir l’activité de construction et locative. Elle permet ainsi de maintenir vers le haut les prix. Mais ne risque-t-on pas alors un phénomène de bulle ? A en croire les professionnels de ce secteur, comme scpi-online.com, le risque zéro n’existe pas, sauf sur un Livret A. Il est vrai que de tels montants investis dans la pierre-papier contribuent à maintenir les niveaux des prix de l’immobilier à leur plus haut niveau. Toutefois, pour éviter un effondrement des rendements et une surchauffe du marché, les acteurs des SCPI sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux pays voisins au sein de l’Union Européenne. Enfin, https://www.scpi-online.com/ rappelle que pour faire fructifier au mieux son épargne, le secret tient en un seul mot, diversification. Une règle élémentaire, certes, mais qui permet d’éviter bien des écueils. Ainsi, les spécialistes recommandent de diversifier au maximum les placements de manière à ce que la part des SCPI dans le portefeuille d’un épargnant n’excède pas 10%. Idéalement, il est préférable de rester autour des 5%.